Pour resumer la situation,je copie/colle un des nombreux articles et je mettrais en ligne des liens utiles en bas d'article.


Le proviseur du lycée Peytavin à Mende (Lozère), révoqué par le ministre pour avoir animé un blog où il évoquait son homosexualité, mais à travers des écrits et photos pornographiques selon le ministère, a qualifié mardi cette sanction de "disproportionnée" dans un entretien à l'AFP. "J'ai été suspendu de mes fonctions à la date du 20 octobre, traduit devant une commission paritaire nationale disciplinaire le 9 décembre, puis le ministre a pris sa décision qui m'a été notifiée le 9 janvier", a indiqué l'intéressé qui se dit "surpris par la gravité de la sanction". "Cette décision est disproportionnée dans la mesure où il est exceptionnel ou atypique d'être révoqué alors qu'il n'y a pas de traduction au pénal. C'est une décision administrative infamante", a-t-il ajouté, jugeant qu'"il y a une erreur manifeste d'appréciation, dans d'interprétation de tel ou tel document ou écrit".


"Je le dis clairement : il n'y avait rien de pornographique ni d'obscène dans mes écrits, pas de nudité frontale, pas de sexe en érection, pas de couple en action sur mon blog", a-t-il souligné. "Les photos qui pouvaient illustrer mon blog", écrit sous un pseudonyme, a-t-il poursuivi, "représentaient des hommes en slip ou en caleçon. Quand je vois la publicité actuelle faite par Mariner, on peut dire que ce n'était pas plus agressif que ce qui est affiché". "Mes fonctions de proviseur figuraient" sur le blog "que j'ai tenu pendant deux ans, car je parlais de ma vie et ma vie, c'est mon travail, mais je n'ai jamais mentionné les noms des établissements que je dirigeais. J'ai seulement dit que j'étais muté en Lozère, à Mende", a-t-il fait valoir.


"Mon blog était un journal intime que je partageais avec 40 lecteurs réguliers. Sur le plan professionnel, surtout lorsqu'on doit prendre des décisions, on est seul. Je parlais de mon homosexualité, de ma vie personnelle ou sentimentale, je ne parlais pas de ma vie sexuelle". "Quelques photos d'hommes en caleçon ou en slip ont été présentées à la commission paritaire : on a considéré que le mélange des genres n'était pas digne de l'image de la fonction de proviseur ou de l'institution", a encore déploré l'ancien proviseur.


"J'ai déposé un recours gracieux auprès du ministre de l'Education, pour qu'il revienne sur sa décision, en tenant compte de mes états de service: depuis 12 ans, je suis très bien noté et depuis quatre ans - j'ai été proviseur trois ans près de Rouen-, j'ai de très bons états de service", a-t-il encore indiqué. Cet homme, qui "n'a plus ni salaire ni de logement de fonction, ne peut plus à l'avenir être fonctionnaire, n'a pas droit aux Assedic (en tant que fonctionnaire) et ne disposera plus que du RMI", a précisé qu'il allait "déposer un recours auprès de la commission supérieure de la fonction publique" et si on ne lui donne pas gain de cause, "déposer un recours contentieux devant le tribunal administratif".


La hiérarchie prévenue par des professeurs


Interrogé par l'AFP lundi soir, Paul Desneuf, directeur de l'encadrement au ministère de l'Education nationale, assurait que ce proviseur "animait un blog sur lequel on trouvait des écrits et des photos à caractère pornographique, incompatible avec la profession de chef d'établissement". Il précisait que celui-ci y citait sa fonction et le nom de son établissement, ce qui le rendait reconnaissable. En revanche, Georges De Haro, secrétaire académique du Syndicat national des personnels de direction de l'Education nationale (SNPDEN), principal syndicat de chefs d'établissement, qui s'attendait à une sanction moins grave à l'encontre de ce chef d'établissement, "très apprécié par ses chefs comme par ses subordonnés", a nié l'existence de photos pornographiques. Il estime que, "dans ce dossier, il n'y a pas de preuve formelle, circonstanciée d'un caractère répréhensible de quelque nature que ce soit". Le rectorat de Montpellier s'est refusé à tout commentaire. Ce sont des enseignants de l'établissement, qui, à la recherche de blogs d'élèves critiquant leurs professeurs, sont tombés sur celui de leur proviseur et ont prévenu leur hiérarchie, a précisé le ministère.




Des liens dudit blog,car meme effacé il est dans les archives.


{
window.open(this.href); return false;
}" href="http://web.archive.org/web/20050204075243/garfieldd.com/index.php?2003/10">http://web.archive.org/web/20050204075243/garfieldd.com/index.php?2003/10  avec ce lien vous pourrez remonter jusque fevrier 2005.


http://web.archive.org/web/20050205054409/www.garfieldd.com/


Affaire Garfieldd, suite et fin.  http://maitre.eolas.free.fr/journal/index.php?2006/02/03/282-affaire-garfieldd-suite-et-fin  et ses commentaires trés eclairés.